A la rencontre de nos élus...enfin ceux qui répondent...
Jeudi 19 janvier, la délégation du Secours Catholique de l'Ain a invité les cinq députés de notre département, Xavier Breton, Damien ABAD, Olga Givernet, Jérôme Buisson et Romain Daubié. Invitation à venir manger à notre repas guinguette, à rencontrer Alaric, Nadia, Gaël, Gezim, Hana, Lucky, Abdelfatah, Rofida, Fanta, Michel, Any et Bénédicte, pour mieux comprendre la vie des demandeurs d'asile dans notre département.
Un nouveau projet de loi asile et migration se discute actuellement à l'Assemblée nationale. Le Secours Catholique, dans chacune de ses délégations a saisi cette occasion pour inviter les députés afin qu’ils puissent échanger avec des personnes directement touchées par ce projet. Travail, apprentissage du français, engagement bénévole, trois sujets qui se sont incarnés.
Une tristesse cependant…Seul Xavier Breton était présent ! Damien ABAD après une réponse positive s’est décommandé, Romain Daubié a décliné lors de notre second rappel et Olga Givernet et Jérôme Buisson n'ont pas jugé bon de répondre!
Nous sommes également allés à la rencontre de Florence Blatrix Contat, sénatrice de l'Ain. Occasion de lui présenter le Secours Catholique dans l'Ain, les situations de pauvreté rencontrées ainsi que de relire avec elle la proposition de loi asile.
Merci à Xavier Breton, à Florence Blatrix pour leur écoute bienveillante.
Sur un sujet particulièrement sensible et clivant dans la société, les débats politiques génèrent des prises de position souvent irrationnelles et outrancières, venant rajouter des tensions et des crispations inutiles. Les premières déclarations d’un certain nombre de personnalités confortent cette inquiétude.
Le Secours Catholique appelle la représentation nationale à ne pas stigmatiser encore plus une partie de la population vivant en France en venant rajouter des exclusions aux exclusions.
Le Secours Catholique - Caritas France, dont les équipes de bénévoles accueillent et accompagnent chaque année plusieurs centaines de milliers de personnes étrangères sur tout le territoire, s’interroge sur l’utilité d’un nouveau changement législatif - le 20ème depuis 1990 ! - alors même qu’aucune évaluation de la dernière réforme n’a été effectuée. Nous craignons que ce nouveau projet de loi, malgré quelques avancées, apporte une fragilisation accrue du statut des personnes étrangères résidant en France et affaiblisse leur capacité à s’extraire de conditions de vie précaires.
