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Vie de l’association

Ils sont acteurs du Secours Catholique dans l'Ain...

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Et nous sommes allés à leur rencontre pour qu'ils nous racontent la source de leur engagement, les raisons pour lesquelles ils se sont engagés  et ce qui les a poussés à rester au Secours Catholique ! 

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Claude, bénévole à Bourg-en-Bresse

Claude est bénévole au Secours Catholique depuis la fin des années 1990.
«La retraite, c’est jolie mais je ne voulais pas me sentir retiré du monde. C’est important d’avoir une activité à l’extérieur pour garder le contact avec les gens, surtout les plus jeunes !» Pour être dynamique, Claude l’est, et sportif aussi. Il marche, beaucoup, et toujours avec un but.
Pour aller aux matchs de la JL, par exemple, qu’il soutient activement par ses écrits dans le journal des supporters.
À Paris, ses activités artistiques l’ont amené à côtoyer  Patrick Sébastien ou Coluche. Puis il est revenu à Bourg pour s’occuper de sa mère, jusqu’à son décès en 2015. 
Pourquoi le Secours Catholique ? Parce que Claude a besoin d’un socle de valeurs pour s’investir dans une association. Au début, il aide Catherine, la secrétaire, à tenir la comptabilité ; puis il s’occupe de prendre le courrier à la boîte postale et d’apporter ensuite les lettres au centre de tri après les avoir affranchies et enregistrées. Du coup, on lui confie aussi les dépôts à la banque. Il se souvient même avoir passé des heures avec le destructeur de documents !
Claude n’est pas bien gros. Il ne fait pas beaucoup de bruit. Mais sa présence quasi quotidienne est devenue indispensable entre les murs de la délégation.

«La retraite, c’est jolie mais je ne voulais pas me sentir retiré du monde. C’est important d’avoir une activité à l’extérieur pour garder le contact avec les gens, surtout les plus jeunes !»

Christiane, bénévole au Fraternibus

Christiane a rejoint le Secours Catholique le premier jour de sa retraite, il y a deux mois. L’aventure du Fraternibus l’a tout de suite séduite. Sa joie de vivre rayonne dans son sourire qu’elle distribue le jeudi matin au marché de Sault-Brenaz.
Native de Leyment où elle a toutes ses racines familiales, elle a vécu vingt ans à Lyon exerçant le métier de fleuriste avant de revenir dans son village d’origine. Plusieurs cancers l’ont empêchée de créer une famille nombreuse. Son fils unique qui a aujourd’hui 33 ans la comble. Dès les 7 ans  de ce dernier, elle a « fait le caté ». Et elle continue. Être à l’écoute des enfants lui apporte beaucoup de joies.
Christiane avoue que ces anciens collègues de l’usine à Lagnieu lui manquent. À Leyment, elle connaît tout le monde, elle aime discuter avec ses voisins. Pour elle, il n’était pas question que la retraite signifie bricoler seule à la maison. Elle a besoin de se sentir utile. Partager la fait se sentir vivante. Au grand dam de son mari, elle préfère se tourner vers les autres plutôt que de s’occuper d’elle-même.


Le devise de Christiane pourrait se résumer ainsi : « Donner-recevoir ».

Pascal, bénévole et président du Secours Catholique de l’Ain

Entré à l’association en septembre 2021, Pascal a été nommé président le 1er mars 2022. Pendant vingt ans, il s’est occupé de l’aumônerie scolaire de Bourg, preuve de son engagement envers les jeunes. « Au Secours Catholique, j’ai basculé du monde des riches au monde des pauvres », aime-t-il dire. Pascal est très sensible aux situations précaires. Cet ancien inspecteur des finances publiques, souhaitait plus qu’un simple bénévolat laïque. « Au seuil de la retraite, j’avais besoin de m’engager pour vivre et nourrir ma foi ».
Difficile de faire un bilan après une petite année. Néanmoins Pascal se dit comblé par les découvertes humaines et le travail qui se fait sur le terrain. Au-delà de la pauvreté, c’est l’isolement de la personne qui le préoccupe le plus. 
«Il n’y a pas que la misère matérielle contre laquelle nous devons nous battre. La misère sociale et morale est terrible ». Le Secours Catholique lutte contre la solitude extrême de ceux qui n’ont pas ou plus de famille, pas d’amis. Sa mission ? Donner les moyens aux 300 bénévoles de l’Ain de progresser dans leur engagement.
À la délégation, « nous travaillons en binôme avec Bénédicte. Au Bureau, nous formons une équipe solide et solidaire. Les décisions sont prises tous ensemble. Ça fonctionne bien."


« Au seuil de la retraite, j’avais besoin de m’engager pour vivre et nourrir ma foi. »

Méri, arménienne de 43 ans, bénévole à Jassans…

Arrivée en France en 2016, la famille qui comptait deux enfants s’est agrandie depuis avec la naissance d’un troisième enfant, s’est installée à Jassans. Le père travaille à Villefranche comme mécanicien. Auparavant, en Arménie, Méri a été professeur de lycée pendant seize ans. Le sens de l’écoute et du partage, elle connaît. Dans l’attente de l’obtention de ses papiers, elle a très vite intégré l’équipe des bénévoles de Jassans. Elle y accueille le jeudi après-midi les clients qui fréquentent l’épicerie solidaire. Pour Méri, le mot-clef c’est l’intégration dans son pays d’accueil. Le Secours Catholique est une excellente façon d’y parvenir. Le Secours Catholique pour elle est une grande famille : on écoute, on partage, on s’aide, on se conseille. Elle estime avoir beaucoup de chance !
Ses papiers, elle les a finalement obtenus, il y a peu, grâce au Secours Catholique. Elle peut désormais travailler autrement qu’en tant que bénévole. Elle est remplaçante à la cantine de Montmerle.

Elle ne cesse de le dire et de le redire : «J’aime travailler avec l’équipe de Jassans. C’est très important pour moi, c’est comme ma famille

Joëlle, bénévole au repas guinguette de Bourg-en-Bresse

Joëlle, Camerounaise, est co-référente de "la Guinguette", un repas partagé du Secours Catholique de Bourg-en-Bresse (Ain).

"Je suis Camerounaise, arrivée en France en 2018 pour des raisons de santé. D'abord en Franche-Comté, à Vesoul, puis à Belfort, où je me suis investie dans plusieurs associations dont le Secours Catholique, à la permanence d'écoute. Dans mon pays, j'ai été scout jusqu'à mes 15 ans. J'ai ces valeurs dans l'âme : savoir tendre la main aux autres. Et pour mon mental, c'est important de me sentir utile, ça m'apaise. J'ai énormément appris de ces deux années et demi d'engagement à Belfort, grâce aux formations dispensées aux bénévoles. 

Puis je suis partie pour Lyon du jour au lendemain, j'étais sans domicile. J'ai été aidée par une association, qui m'a obtenu un logement thérapeutique à Bourg-en-Bresse. C'est dans cette ville, que j'appelle depuis ma ville-lumière, que j'ai renoué avec mon engagement au Secours Catholique. Je suis notamment impliquée dans "la Guinguette", un repas que l'on cuisine en équipe pour plus de cinquante personnes une fois par semaine. 

Aujourd'hui, je suis co-référente, avec deux autres bénévoles, José et Michel. J'apprends d'eux, ils apprennent de moi. Quand ils me posent des questions et que je peux y répondre, je me rends compte que j'ai évolué, et ça me fait plaisir.

Cet engagement, c'est quelque chose de magique. On s'enrichit de toutes les rencontres que l'on fait. C'est une expérience que je souhaite à tout le monde de vivre. Je n'ai pas d'emploi, pas de papiers, j'espère un jour pouvoir suivre une formation pour devenir éducatrice spécialisée auprès d'enfants autistes. En attendant, les mercis et les sourires que je reçois, ce sont mes papiers à moi".

Propos recueillis par Clarisse Briot. Pour retrouver l'intégralité de l'article, rendez-vous sur le site national du Secours Catholique -> Bénévoles : l'aventure de l'engagement

Un très grand merci à vous et à tous les bénévoles de l'Ain !!

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Joëlle, bénévole au repas guinguette à Bourg-en-Bresse, Secours Catholique
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Claude, bénévole à Bourg-en-Bresse
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Christiane, bénévole au Fraternibus
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Pascal, bénévole et président de la délégation de l'Ain
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Méri, bénévole à Jassans-Riottier
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Auteur et crédits

Secours Catholique et Christophe Hargoues