Un café-accueil ouvert par l’équipe du Secours Catholique de Belley

L’équipe du Secours Catholique de Belley a lancé un café-accueil au mois de janvier 2023, devant le local, rue Saint Jean, les premiers et troisièmes samedis du mois, jour de marché. Temps de convivialité, de partage et d’amitié, autour d’une tasse de boisson chaude et d’un morceau de gâteau.

Notre projet initial était que les passants entrent dans le local pour passer un moment, discuter, échanger au chaud. Dès le premier samedi, nous nous sommes aperçus que les gens ne remarquaient pas que le local était éclairé et ne franchissaient pas la porte, malgré les affiches et le fléchage. Alors nous avons installé une table avec nappe, tasses et boissons dans la rue, devant la vitrine du local. Les passants ne se sont toujours pas arrêtés, alors nous les avons interpellés.

Certains sont pressés, n’ont pas le temps et nous remercient d’un sourire. Quelques-uns s’arrêtent, s’étonnent de l’invitation, veulent payer, sont surpris que ce soit gratuit. Ils trouvent que c’est une bonne idée, parlent avec nous ou discutent entre eux. Tous sont unanimes pour dire que ces temps de convivialité sont importants et manquent cruellement.

Ce qui est étonnant, c’est que certains découvrent le local, alors qu’ils passent tous les jours devant. D’autres demandent ce que l’on fait, quelles sont les actions du Secours Catholique qu’ils confondent avec le Secours Populaire, les Restos du cœur ou la Croix Rouge.

Quelques-uns demandent un rendez-vous, car le but de ce temps de convivialité n’est pas adapté pour partager ses problèmes. Nous avons vécu de beaux échanges, cœur à cœur, des confidences qui se terminent par : « Ça m’a fait du bien de parler ! ».

Notre projet était que les gens du quartier et les passants prennent l’habitude de s’arrêter, voire même attendent ce moment. Actuellement ce n’est pas encore le cas. Il faut se laisser du temps, peut-être une année, avant de fidéliser les participants.

Nous aimons dire que notre café-accueil, c’est comme le Fraternibus, sans le bus ! Le bilan est concluant, on continue !